“Le lieu dit”, une invitation dans le monde de Bruno Rouvera

De nouvelles œuvres seront visibles à l’espace Pignon dès vendredi 13 avril! Bruno Rouvera et le CABB vous invitent à venir découvrir “Le lieu dit” lors du vernissage vendredi 13 avril à 19h et à découvrir son exposition jusqu’au 13 mai.

 

“L’exposition nous propose de visiter un lieu particulier d’un jardin imaginaire créé il y a plus de 30 ans par Bruno Rouvera,” L’île aux 7 Terrasses “. Ce lieu dit “un” rapport avec des plaisirs de la vie et des passions.

Sur l’aura compris, sur revisite here in subject is present in the history of the art mais aussi in this of gardens.

Parcourant les terrasses de cette île Bruno Rouvera et ses “assistants fictifs” ont vu, imaginé et dessiné les lieux, les objets et les personnages qui composent et vivent. Ces visions se nourrissent du quotidien ( couper le cime d’un sapin dans son jardin  ou  découvrir le quartier des Bois Blancs  …) que de ce qui fait leur culture et ouvrent sur le travail de la création, de l’élaboration entre imaginaire et la réalité , entre fiction et documentaire.

Il vous appartient, vous vous promenez dans l’exposition, vous vous laissez surprendre par ces vues comme si vous étiez, lire les textes poétiques qui accompagnent mais aussi à voir, à prendre la distance, à savourer la facture de ces images, en appréciant la finesse du trait, la sensibilité des surfaces, le gaufrage du papier qui se est imbibé «d’encres» (café, cachou dilué …) en donnant des tonnes de «bistre» et ces produits de matières …

Chacun aura senti le jardin de Bruno Rouvera, nous invitons aussi à nous interroger sur ce qui fait notre propre jardin. S’y promener conduit à faire l’expérience d’une échelle qui nous sommes, à rencontrer l’inconnu, à tenter de comprendre d’autres mondes, à inventer les histoires qui se développent en convoquant nos propres aventures comme faire joujou dans le minuscule bac à sable des images …

En lien avec ce jardin, l’artiste réalise «le CRAN», revue «Nichonboliste» à l’écriture poétique, au titre d’humour et de légèreté, tout en faisant référence à l’histoire de l’art. Cette revue numérique collaborative, à diffusion confidentielle, qui comprend déjà plus de 75 numéros, propose une autre matérialité et un autre environnement aux images déjà sur papier.

Patricia Berdynski